ブログ版『ユーリの部屋』

2007年6月から11年半綴ったダイアリーのブログ化です

パリで活躍する日本人芸術家

本当に久しぶりに、庄司紗矢香さん(http://d.hatena.ne.jp/itunalily/archive?word=%BE%B1%BB%CA%BC%D3%CC%F0%B9%E1&of=50)(http://d.hatena.ne.jp/itunalily/archive?word=%BE%B1%BB%CA%BC%D3%CC%F0%B9%E1)のパリでの活躍ぶりを伝えるニュースをフランス語で。黒田アキ氏とのコラボレーションでしょうか。才能と才能が掛け合わさって、素晴らしいものになりそうですね。

(http://crr.paris.fr/Enfance_Musique_Images/Aki_kuroda.html)
Carte blanche Aki Kuroda - Sayaka Shoji, violon
Mercredi 15 janvier, 20h à l’Auditorium du CRR
Que se cache t’il sous ce titre énigmatique de « Carte blanche à Aki Kuroda » ?
Disons d’abord qu’il s’imposait à nos yeux de donner une place remarquable aux arts visuels dans cette thématique « Musique et Image » et qu’une complicité avec un très grand peintre s’est nouée sur cette idée ; et n’était-il pas logique de donner une page blanche à quelqu’un qui fait si intensément vibrer la couleur ?
Dans l’esprit d’un Cosmogarden, ces spectacle-performances qu’il développe depuis 1992 et dans lesquels il mêle différentes formes artistiques, Aki Kuroda fait évoluer sur la scène de l’auditorium du CRR ses grandes toiles peintes dans un fascinant ballet qui est repris en miroir par les danseurs contemporains de la classe de Maxime Rigobert. Le tout en musique et pour cela Aki Kuroda a sollicité le concours de la violoniste Sayaka Shoji, tout comme lui une artiste japonaise du plus haut niveau international installée à Paris. Sayaka Shoji interprète Stravinsky, Bartok, Shchedrin, accompagnée par le pianiste Roustem Saitkoulov et un ensemble instrumental du conservatoire sous la direction de Xavier Delette. L’enfance est bien présente avec un groupe de jeunes violonistes qui ont découvert et interprètent Luciano Bério sous la conduite de Jeanne-Marie Conquer.

Remarqué en 1980 pour son exposition Les Ténèbres à la Galerie Maeght ainsi qu’à la XIe Biennale de Paris, Aki Kuroda ne cesse depuis lors de créer des œuvres extrêmement diversifiées, mû par une inspiration toujours renouvelée. Artiste aux ressources profondes, il se fraie des « passages » entre des mondes divers : le modernisme et l’art contemporain, l’Orient et l’Occident, le corps et le cosmos, la mythologie et l’avenir. Ses tableaux comme la série des monochromes, les œuvres avec la silhouette de cariatide ou au motif de minotaure sont bien connus, mais sa création s’étend à d’autres modes d’expression : la gravure, la sculpture, la fresque, la photographie, le décor et la scénographie, les installations etc. Depuis les années 90 en particulier, il poursuit une tentative originale qu’il nomme Cosmogarden (Jardin du Cosmos), sorte de spectacles-performances qu’il crée en collaboration avec des artistes travaillant dans des domaines tels que la danse contemporaine ou l’architecture.

Depuis son Premier Prix en 1999 au Concours Paganini – premier vainqueur japonais et lauréate la plus jeune de son histoire –, Sayaka Shoji se produit avec les chefs les plus prestigieux tels Vladimir Ashkenazy, Sir Colin Davis, Charles Dutoit, Mariss Jansons, Lorin Maazel, Zubin Mehta, Antonio Pappano, Paavo Järvi avec les plus grands orchestres : Philharmonie de Berlin,le Gewandhausorchester Leipzig, l’Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg, le NHK Symphony Orchestra, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia et le Cincinnati Symphony Orchestra, le Sydney Symphony Orchestra, le Philharmonia Orchestra, le Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra, le Wiener Symphoniker, la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen, l’Orchestre philharmonique de Séoul.

En dehors de son activité intensive de soliste avec orchestre, Sayaka Shoji se produit régulièrement en récital et en musique de chambre en compagnie de collègues comme Vadim Repin, Lang Lang, Itamar Golan, Yefim Bronfman, Gianluca Cascioli ou Steven Isserlis.

Elle est l’invitée de festivals prestigieux tels que Verbier, Schleswig-Holstein, Évian, Annecy, les Estate Musicale del Garda, les Fêtes Musicales en Touraine et les Folles Journées de Nantes et de Tokyo.

Sayaka Shoji enregistre essentiellement chez Deutsche Grammophon. Son premier disque, consacré à des oeuvres de Paganini, de Chausson et de Waxman avec Zubin Mehta et l’Orchestre Philharmonique d’Israël, a été encensé par la critique. Il a été vite suivi par un enregistrement live de ses débuts en récital à l’Auditorium du Louvre et par un programme Prokofiev/Chostakovitch (accompagnée au piano par Itamar Golan dans les deux cas). Son dernier enregistrement pour la Deutsche Grammophon est un récital de sonates pour violon et piano de Beethoven aux côtés de Gianluca Cascioli.
Elle a également édité chez Mirare un album solo d’oeuvres de Bach et de Reger. Depuis l’obtention de son diplôme à la Hochschule für Musik de Cologne en 2004, elle a choisi de s’installer en Europe de façon permanente, elle vit actuellement à Paris.

(End)